Qu’est-ce que la règle des 50 % de l’OFAC ?

La politique de sanctions est un outil crucial que les pays utilisent pour influencer les relations internationales, en particulier dans la lutte contre le terrorisme, les violations des droits de l’homme et d’autres menaces. «Règle de 50%», qui détaille les réglementations pour contrôler les entités associées aux personnes sanctionnées. Pour un soutien juridique en matière de sanctions et de conformité à ces règles, on peut se tourner vers des professionnels qui fournissent des services juridiques SDN, qui contribuent à garantir la conformité aux exigences de l’OFAC.

Qu’est-ce que la règle des 50 pour cent de l’OFAC ?

La règle des 50 % de l’OFAC est une réglementation mise en œuvre par l’Office of Foreign Assets Control (OFAC) des États-Unis. Elle s’applique aux entités (sociétés, organisations, etc.) détenues, directement ou indirectement, par une ou plusieurs personnes bloquées. Selon cette règle, si une personne bloquée détient, au total, directement ou indirectement, 50 % ou plus des parts d’une entité, cette entité est également considérée comme bloquée, qu’elle figure ou non sur la liste des ressortissants spécialement désignés et des personnes bloquées (liste SDN) de l’OFAC. Concrètement, cela signifie que toute entreprise détenue à 50 % ou plus par des personnes ou entités sous sanctions du gouvernement américain est elle-même soumise aux mêmes restrictions que ces personnes ou entités. Cela comprend l’interdiction pour les ressortissants américains de participer à des transactions impliquant ces sociétés, ainsi que le gel des avoirs sous juridiction américaine. Cette règle élargit la portée des sanctions américaines pour inclure non seulement les entités explicitement mentionnées sur les listes de sanctions, mais aussi les entités fortement contrôlées par ces entités.

Cette règle exige des entreprises qu’elles fassent preuve de diligence raisonnable et vérifient minutieusement la structure de propriété de leurs homologues afin d’éviter toute collaboration avec les organisations sanctionnées. Cependant, la difficulté réside dans le fait que l’OFAC ne fournit pas de liste exhaustive des entreprises contrôlées majoritairement par les SDN, ce qui place la responsabilité de la conformité sur les entreprises elles-mêmes.

La règle des 50 % de l’OFAC signifie que toute entreprise tombe automatiquement sous le coup de sanctions si une ou plusieurs personnes bloquées possèdent, au total, 50 % ou plus de ses actifs.

  • Propriété directe et indirecte : La règle prend en compte la détention directe et indirecte par l’intermédiaire d’autres sociétés ou structures.
  • Calcul total : Les parts de plusieurs personnes physiques bloquées sont additionnées pour déterminer le seuil de 50 %.

Pourquoi la règle des 50 pour cent a-t-elle été mise en œuvre ?

La règle des 50 % de l’OFAC a été mise en œuvre pour renforcer la politique de sanctions des États-Unis. Initialement, elle visait à empêcher les personnes ou organisations interdites de dissimuler leur implication dans des activités commerciales par le biais de structures d’entreprise complexes. L’idée derrière cette règle était d’empêcher le contournement des sanctions en limitant l’influence des entités sanctionnées sur l’économie et en protégeant les entreprises des risques liés à la coopération avec ces organisations.

En décembre 2022, l’OFAC a mis à jour sa règle des 50 % afin d’y inclure des dispositions sur la propriété directe et indirecte. Ainsi, désormais, toute société dont les personnes sanctionnées détiennent collectivement ou individuellement 50 % ou plus des actions est soumise à des restrictions, quelle que soit la structure de propriété. Cette mise à jour a confirmé la politique précédente et comblé les failles potentielles permettant d’échapper aux sanctions.

Ainsi, les changements visaient à empêcher les personnes sanctionnées de bénéficier indirectement et à renforcer le contrôle sur les structures de propriété. Pour les entreprises, cela signifie qu’elles doivent redoubler de prudence dans leurs relations avec des partenaires potentiels. Les avocats de l’OFAC contribuent à garantir le respect de la réglementation des sanctions de l’OFAC et aident les entreprises à se conformer aux sanctions économiques et commerciales en évaluant leurs risques..

Conséquences de la loi des 50 pour cent

La règle des 50 % de l’OFAC a des implications importantes pour les entreprises et les particuliers, car des restrictions s’appliquent à toute organisation dont une entité sanctionnée détient 50 % ou plus. Cela signifie que ces organisations ne peuvent pas exercer d’activités sur les territoires où les sanctions sont en vigueur, ni conclure de contrats avec d’autres entreprises sur ce marché.

Pour les entreprises, cela nécessite une vérification approfondie des contreparties et des propriétaires afin d’éviter toute collaboration avec des entreprises sous l’influence des sanctions. Le non-respect de cette exigence peut entraîner de graves conséquences, allant de lourdes amendes à une atteinte importante à la réputation. Garantir le respect de la règle des 50 % de l’OFAC est particulièrement crucial, et c’est là qu’interviennent les avocats spécialisés en sanctions, offrant le soutien juridique nécessaire.

Le respect de la règle des 50 % de l’OFAC devient un processus complexe, notamment en raison de l’absence de listes officielles de ces entreprises. Cela accroît les risques pour les entreprises opérant sur les marchés internationaux et nécessite une approche globale de la gestion des risques afin d’éviter d’éventuelles violations des sanctions et de garantir le plein respect de la réglementation en matière de sanctions.

La propriété indirecte a également un impact significatif dans le cadre de la règle des 50 % de l’OFAC. Ce concept couvre les cas où une entité sanctionnée détient moins de 50 % du capital d’une organisation, mais exerce, par le biais du contrôle d’autres sociétés, une influence indirecte ou une participation supérieure au seuil. Une telle approche nécessite une analyse encore plus approfondie de la structure de propriété des contreparties. Les entreprises doivent prendre en compte à la fois la propriété directe et indirecte afin d’éviter toute violation accidentelle du régime de sanctions.

Comment respecter la règle des 50 pour cent ?

Le respect de la règle des 50 % exige une approche globale et systématique de la gestion des risques associés aux personnes et organisations sanctionnées. Les avocats de l’OFAC en charge de la conformité recommandent aux entreprises de prendre les mesures suivantes :

  1. Faire appel à des experts en sanctions. Pour une compréhension détaillée des exigences de l’OFAC et des structures de propriété complexes, il est conseillé de consulter des avocats spécialisés en sanctions. Ils peuvent vous aider à comprendre les subtilités juridiques et à mettre en place un système de conformité robuste.
  2. Un contrôle rigoureux des contreparties et des partenaires est crucial. Il est important de procéder à un examen régulier des partenaires, investisseurs et fournisseurs, en les comparant aux listes de sanctions. Ces vérifications permettent d’identifier les liens potentiels avec des organisations soumises à des restrictions. Les entreprises font souvent appel à des services tels que les services juridiques SDN pour ce processus.
  3. Suivi des changements de structure de propriété. Un suivi continu des changements de propriété permet d’éviter les violations accidentelles. Lorsque 50 % des actions sont transférées sous le contrôle de personnes sanctionnées, une organisation est automatiquement soumise à des sanctions ; il est donc important de réagir rapidement à ces changements.
  4. Formation des employés. La formation professionnelle du personnel chargé de la conformité contribue à les sensibiliser aux exigences de l’OFAC. Les programmes de formation doivent inclure des exemples tirés d’audits réels, les exigences de la règle des 50 % de l’OFAC et les risques de violation.
  5. Utilisation de bases de données et de systèmes de filtrage vérifiés. Les entreprises doivent garantir l’accès à des bases de données de sanctions à jour et utiliser des systèmes avancés de surveillance et d’évaluation des risques..

Transactions effectuées par une personne sanctionnée

Les transactions effectuées par des personnes bloquées ou sous sanctions sont automatiquement considérées comme illégales dans la juridiction de l’OFAC. Cela inclut toute transaction financière, tout transfert d’actifs ou tout accord contractuel.

La participation à de telles transactions peut entraîner de graves conséquences, notamment des amendes, le gel des avoirs et la perte d’accès aux marchés financiers. Il est crucial pour les entreprises d’assurer un contrôle et une surveillance efficaces afin d’éviter toute violation des sanctions.

Entités appartenant à des personnes sanctionnées

Les entités juridiques dont une ou plusieurs personnes sanctionnées détiennent 50 % ou plus sont automatiquement soumises à des sanctions en vertu de la règle des 50 % de l’OFAC. Cette règle s’applique à la propriété directe et indirecte. Le contrôle cumulé de plusieurs entités sanctionnées est également pris en compte : par exemple, si deux personnes bloquées détiennent chacune 25 %, la société est considérée comme bloquée.

Ces entités juridiques sont tenues de respecter les restrictions imposées aux personnes sanctionnées, notamment le gel des avoirs, l’interdiction de transactions et la restriction de l’accès aux marchés financiers internationaux. Il leur est également interdit d’exercer des activités avec des entreprises ou des personnes physiques de juridictions où des sanctions sont en vigueur.

Contactez les avocats spécialisés en sanctions de l’OFAC

Si vous rencontrez des problèmes liés aux sanctions de l’OFAC ou à la règle des 50 %, ne les ignorez pas. Les entreprises qui ne se conforment pas à ces règles finissent par figurer sur la liste SDN. Nous comprenons l’importance pour votre entreprise de se tenir informée de toutes les évolutions du cadre juridique et d’éviter tout risque juridique.

Nos avocats spécialisés en sanctions possèdent une solide expérience dans le traitement des dossiers liés aux sanctions et peuvent vous assister sur les points suivants :

  • Évaluation des risques liés à d’éventuelles sanctions.
  • Conduite de due diligences sur les partenaires commerciaux et les structures de propriété.
  • Élaboration de stratégies de conformité aux réglementations de l’OFAC.
  • Consultations sur la reprise d’activité après le confinement.

N’attendez pas que la situation s’aggrave. Contactez-nous dès aujourd’hui et nous vous aiderons à trouver des solutions efficaces pour votre entreprise !

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